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Récupérer l'or pour le recycler

Avant de vendre son or, quelques précisions concernant l’utilisation des métaux précieux dans notre société permettant de comprendre pourquoi le recyclage de l’or est à la fois une chose simple et complexe.

or en fusion versé dans un moule Tout d'abord, il faut savoir que l'or est un métal dont la température de fusion a lieu à très exactement 1064,18 °C, ce qui signifie qu'à cette température, il passe de l'état solide, sous lequel nous le connaissons tous, à l'état liquide, que seuls les métallurgistes, orfèvres et joaillers connaissent. Cette propriété physique permet à l'or de perdre toute forme donnée par la main de l'homme (bijou, dent, pièce) pour redevenir un simple lingot rectangulaire qui pourra devenir, après passage entre les mains de différents corps de métiers, un tout nouveau bijou, une toute nouvelle pièce, ou même une feuille d'or qui servira de dorure. Et ceci à l'infini.

Cette forme de recyclage ne date pas de la période moderne, et depuis des millénaires des pièces à l'effigie d'un roi ont été fondues pour être frappées à l'effigie d'un autre, ou pour simplement servir à un autre usage. La réutilisation d'un métal précieux et donc une pratique courante et immémoriale.

Mais à l'époque moderne, l'utilisation du métal jaune et d'une foule d'autres métaux précieux, comme l'argent ou le platine, s'est à ce point diversifiée et complexifiée, que leur collecte, leur purification est devenue sinon technologiquement impossible, tout du moins économiquement peu rentable.

Recyclage de l'or : un enjeu écologique

La récupération de l'or est pourtant une nécessité, si l'on considère l'impact écologique de l'exploitation des mines aurifères. On estime en effet que pour la seule extraction de 20 grammes d'or :

  • Une vingtaine de tonnes de déchets miniers divers auront été produits.
  • 450 kg de CO2 auront été rejetés dans l'atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement climatique.
  • 50000 litres d'eau auront été utilisés, contribuant ainsi à l'épuisement d'une ressource vitale.
  • 150 litres de carburant auront été consommés, nécessaires au fonctionnement des machines, ressource qui aura elle-même nécessité une extraction et un raffinage polluants.
  • 20 kg d'oxyde de souffre auront été utilisés.

Ces données ne concernent que 20 grammes d'or pur, imaginez à présent la pollution qu'ont généré les quelque 3000 tonnes de métal jaune extraites pour la seule année 2015 : cela représente environ 150 millions de fois cette pollution ! Par ailleurs, ces gisements ne seront pas éternels, et nombreux sont ceux qui prévoient un épuisement des mines à l'horizon de 2050.

Qui plus est, ces données ne concernent que l'or légalement sorti de terre, et ne tient pas compte de l'orpaillage illégal qui, par le recours au mercure et aux métaux lourds, empoisonne la terre et les eaux environnantes.

Il faut donc limiter coûte que coûte la production et tout tenter pour collecter l'or, éviter qu'il ne se perde, et le remettre ensuite dans le circuit traditionnel, qui comprend des dizaines de professions différentes.

Le problème de la récupération de l'or électronique et industriel

Vous l'ignorez peut-être, mais on trouve de l'or, de l'argent et du platine (pour ne citer qu'eux) dans la plupart de nos appareils électroniques : dans certains composants des ordinateurs, dans ceux des smartphones, dans les écrans de nos téléviseurs et même dans les pots catalytiques de nos voitures.

Cette utilisation génère une déperdition incroyable, car si les métaux précieux utilisés dans chacun de ces objets le sont dans des quantités infimes, la production de ces objets est tellement élevée que ce sont des centaines de tonnes de métaux qui sont ainsi perdus chaque année. Car ces appareils ont des cycles de vie très courts, de l'ordre de quelques années seulement, leur réparation est très rare et leur remplacement fréquent.

Qui plus est, cette utilisation en quantité infime, le fait que les métaux précieux soient mélangés à d'autres métaux crée une dispersion de la matière première qui rend son recyclage extrêmement onéreux (et donc pas viable économiquement), ou nécessiterait des pratiques plus polluantes que l'extraction elle-même.

Pourtant, de nouvelles techniques viennent d'être mises au point, qui permettent le traitement de ces déchets électroniques à l'échelle industrielle, et surtout l'extraction la moins polluante possible de ces métaux. L'entreprise française Remetox a ainsi déposé un brevet qui lui permettra dans les prochaines années de développer une technologie capable de récupérer la plupart des métaux précieux contenus dans les composants électroniques afin de permettre leur réutilisation, et ce en utilisation des méthodes dont l'impact écologiques serait faible.

Le rachat d'or, un secteur pionnier en matière de recyclage

À l'heure actuelle, à peine 20 % de l'or utilisé en France est de l'or recyclé, dont la quasi totalité provient des bijoux, monnaies et débris divers récupérés par les officines et boutiques qui en font l'acquisition, pour la plupart auprès de particuliers, pour certaines auprès de professionnels.

Parce qu'il permet en tout premier lieu de collecter des métaux qui ne présentent plus d'intérêt pour leur propriétaire, ou parce que les objets ont passé de mode ou ce sont détériorés, puis de réintroduire dans les bijouteries et joaillerie une matière première qui n'aura nécessité qu'une phase de purification, ce secteur souvent décrié s'avère en fait à la pointe d'une pratique s'inscrivant dans une perspective de développement durable : le recyclage.

Ce négoce n'est pourtant pas nouveau, et existe depuis que des commerçants ou des hôtels des monnaies achetaient une matière première qu'ils échangeaient contre une monnaie nouvelle, moyennant le coût de la frappe et celui de leur commerce.

L'achat d'or, maillon indispensable dans la chaîne professionnelle comprenant tous les professionnels en relation avec les métaux précieux, est le négoce qui donne une seconde vie au métal jaune, tout en réinsérant dans le circuit de l'or français ce métal qu'il faudrait importer en quantités bien plus importantes si cette filière n'existait pas.